• Maladies

    La maladie du velours:
    La maladie du velours (oodiniumsp.) est la plus courante. Les premiers symptôme sont une nage indolente, les nageoires serrées. En observant de plus près, à l'aide d'une loupe et d'une lampe électrique, vous découvrirez une multitude de petits points blancs sur toutes la surface du corps et des nageoires des poissons atteints: comme s'ils étaient recouverts de poudre blanche.
    Si les symptômes sont assez faciles à distinguer sur les poissons adultes, il en est tout autrement avec les alevins. Il est donc prudent d'inspecter régulièrement ses bac d'élevage, car ce parasite est capable de décimer une jeune ponte en quelques jours. Plusieurs produits permettent d'éradiquer ce parasite, sont proposés dans le commerce spécialisé. Ils contiennent généralement du sulfate de cuivre assez bien supporté par les combattants, mais qu'il faut éviter d'utiliser en aquarium d'ensemble, peuplé de tétra et de poissons de fond (corydoras, ancistrus,...).
     Le mode de reproduction du parasite lui permet de résister au traitement durant sa phase d'enkystement, il convient donc de le répéter à plusieurs jours d'intervalle. Une augmentation de la température de l'eau permettre d'accélérer le cycle de développement du parasite et d'optimiser ainsi l'efficacité de ce traitement.

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    La maladie des points blanc:
    Des points blancs semblables à des grains de sel de 2-3mm de diamètre, recouvrent le corps et/ou les nageoires de l'animal. Les poissons se frottent contre le substrat. Les poisson ont moins d'appétit.
    Un parasite (Ichthyophthirius multifilis) qui est naturellement présent chez le poisson mais se développe en cas de stress ou de coup de froid (fragilité). Chercher la cause est très important.Le parasite est très pathogène en cas d'infestation et peut conduire à la mort. Il est bon de comprendre le cycle de vie du parasite en question : quand il apparaît de façon visible, il est encore protégé par les muqueuses du poisson. C'est au terme de son cycle reproductif, quand il se détache pour libérer des spores, qu'il est vulnérable... Ce cycle peut durer de 4 jours (à 30°) à 3 semaines parfois en eau froide.

    Contre cette maladie bien connue, il existe toute une gamme de traitements fiables et efficaces vendus en animalerie. On peut utiliser un médicament à base de vert de malachite, de trypaflavine, d'atebrine ou de quinine pendant 8 jours qui représentent la durée du cycle du parasite à 25°C.

    Concernant les traitements "maison", on peut citer :

    Le FMC = préparation en pharmacie à base de formaline, de vert de malachite sans zinc et de bleu de méthylène. Le traitement se fait en deux fois, en respectant strictement les doses (toxique, comme les produits du commerce au passage)

    Le sel = non iodé, non fluoré (type sel de Guérande), à raison de 2 à 5 g par litre d'eau, selon la fragilité du poisson (certains n'ont pas d'écailles, donc plus fragiles, tels que les botia).
    Le traitement se fait en une dose, pour générer un choc osmotique, et le début du "dessalage" commence environ 6 jours après à une t° de 26-27°. Les changements d'eau se font en petites quantités, mais sur du long terme.

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    La pourriture des nageoires:
    C'est un des symptômes le plus fréquent en aquariophilie de nos jours. On retrouve plusieurs termes pour décrire le même symptôme dans la littérature : nécrose ou ulcère des nageoires, émoussement des nageoires...
    Dans les cas, on parle de la même maladie dont trois bactéries sont principalement responsables : Flexibacter columnaris, Pseudomonas sp. et Aeromonas sp.
    L'apparition et l'explosion de la diffusion de cette maladie prend origine en grande partie dans la production intensive des poissons d'élevage. Les conditions de maintenance (antibiotique à haute dose, précarité des conditions de vie, surpopulation, diminution de la diversité génétique) ont amené la maladie dans nos aquariums.

    Préalablement à tout traitement, il convient d'identifier les causes de la maladie. Dans la majorité des cas, elle sont liées à une mauvaise hygiène du bac, un stress ou une surpopulation. Dans un premier temps, il convient d'effectuer un changement d'eau partiel, d'entretenir le bac plus fréquemment et de veiller à ne pas suralimenter les poissons afin de ne pas polluer inutilement l'eau.

    Il est aussi judicieux d'augmenter la température de quelques degrés afin d'accélérer le cycle de vie des agents pathogènes et de provoquer une réaction du système immunitaire. Cela permettra aussi aux médicaments d'agir plus vite, lorsqu'une simple amélioration des conditions de maintenances ne suffit pas à enrayer la maladie.

    La voie médicamenteuse doit être utilisée impérativement avant que les muscles ne soient touchés. Une fois ce cap fatidique passé, les poissons sont inexorablement condamnés à mourir.
    Traditionnellement, des bains de Vert de Malachite, voir de Sulfate de Cuivre étaient recommandés. Toutefois, les médicaments du commerce ont démontré leur efficacité à condition de faire le bon choix. Nous vous conseillons de fuir " les potions magiques " à large spectre au profit de remèdes plus ciblés (Sera blaktopur,…). A ce titre, l'usage d'antibiotiques est à proscrire afin de ne pas affaiblir le système de défense de vos pensionnaires et de leurs descendants.

    Le traitement doit être poursuivit jusqu'au rétablissement complet des poissons. Il convient d'utiliser ces anti-bactériens à bon escient dans la mesure où ils tuent la colonie bactérienne permettant de maintenir l'équilibre biologique du bac. Un simple changement d'eau peu suffire à remédier à cette maladie, à condition de la traiter rapidement (et au stade du voile blanchâtre).

    A la fin du traitement, il est possible de filtrer sur charbon actif afin de décolorer l'eau, mais il vivement recommandé de réaliser un changement d'eau partiel.

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